Juil 312008
 

C’est tou­jours et jamais la même chose chez Ade­line André, fidèle à sa cha­pelle et à son voca­bu­laire sty­lis­tique. Ses vête­ments sans bou­ton­nages, ses robes à trois ou quatre emman­chures, ses poches-oreilles, son man­teau car­di­gan à dos libre ou la robe-pan­ta­lon tour­né défi­nissent le style André : pur, mona­cal par­fois, jouant sur le mor­phing des coupes. La palette de bleu off­shore, de jaune genêt, zest, brume, lait, nuage, opale ou car­di­nal fait par­tie de sa poé­sie. Celle des mots et des vête­ments. La « nano­robe » cou­pée dans le biais, à enco­lure et our­let retour­né, ain­si que la robe jambe libre, oscil­lent entre futu­risme et démode, car la créa­trice échappe à toute datation.

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