Alexan­der Wang diver­si­fie les activités

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Août 092008
 
Une ligne de dif­fu­sion et une col­lec­tion de chaussures
Le fina­liste de CFDA / Vogue Fashion Fund, Alexan­der Wang se lance dans de nou­velles aven­tures. Le desi­gner new-yor­kais, nomi­né cette année pour le CFDA Swa­rovs­ki Award étoffe sa gamme avec une col­lec­tion de chaus­sures et une ligne de dif­fu­sion. « J’ai réa­li­sé qu’il n’y avait aucun tee-shirt pour par­ler de l’esthétique de ma marque » a décla­ré Alexan­der Wang qui ouvrait le mois der­nier sa pre­mière bou­tique chez Bar­ney . La ligne de dif­fu­sion, plus abor­dable, inclut tops et tee-shirts dans une palette de blanc, mauve et bleu. Les chaus­sures Alexan­der Wang arbo­re­ront réfé­rences féti­chistes et décli­ne­ront pla­te­forms shoes et boots en cuir. A décou­vrir pen­dant la fashion week de New York en sep­tembre pour les col­lec­tions été 2009.

Source : Gla­mour

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Automne-Hiver 2008–2009 — Valentino

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Août 082008
 

Au lieu des grand-messes mon­daines de Valen­ti­no, qui a fait ses adieux en jan­vier der­nier, Fac­chi­net­ti choi­sit de pré­sen­ter dans le cadre plus « intime » des salons cou­ture de la marque, place Ven­dôme. La proxi­mi­té avec les modèles fait du bien. « J’ai bien sûr beau­coup pen­sé à M. Valen­ti­no mais, lorsque j’ai com­men­cé à tra­vailler sur la col­lec­tion, tout est allé natu­rel­le­ment vers une femme un peu lunaire, avec quelque chose des pein­tures de Van Dyck. »

Les maquillages de Pat McGrath nacrent les bras et les jambes de ces créa­tures de por­ce­laine. À leur cou, des fraises de den­telle en métal scin­tillent déli­ca­te­ment. Le pre­mier modèle, un tailleur blanc en crêpe de soie à jupe ovoïde et our­let incur­vé, exprime une poé­sie déca­lée, futu­riste, qui ren­voie aux recherches de Car­din et Balen­cia­ga dans les années 1960. Autant dire qu’il n’est pas très Valen­ti­no mais signe l’esprit Facchinetti.

Le man­teau de kha­dis blanc à tour­nure annonce son pen­chant pour les effets sur les reins (nœud obi, frou­frous ondu­lés, pouf rebro­dé…), un leit­mo­tiv par­fois com­pli­qué. La jupe ton­neau en kha­dis chair rebro­dée de paillettes d’or gris et de pom­pons de tulle de soie ou la robe lam­pion en feuille­té de tulle de soie confirment son goût des volumes. Facile à por­ter ? Pas sûr mais assez magique. Le tailleur en « four­rure » d’organza dégra­dée écru et moka ren­force ce charme étrange. Les ramages de pape­roles d’organza, les perles de laine et de verre, des bro­de­ries en 3D confèrent un relief aux jupes longues.

Au final, la robe du soir rouge à taille Empire rap­pelle qu’on est ici chez Valen­ti­no mais, le temps de 35 pas­sages, on a plon­gé dans un monde de rêve, sin­gu­lier, déli­cat et enchan­teur. Les clientes sau­ront-elles s’adapter ? Il leur man­que­ra peut-être le carac­tère effi­cace et glam de Valen­ti­no . En atten­dant, Fac­chi­net­ti salue sous les bra­vos nour­ris. Au pre­mier rang, Gior­gio Arma­ni him­self se lève pour l’embrasser.

Valentino
Valentino
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